Si vous aimez arpenter les terrains et observer les paysages et les roches aux alentours, l’œil à l’affut du moindre « caillou » ou fossile, pas de doute, en vous réside l’âme d’un Géologue !
Cette question, sortie de la bouche de nos chers enfants, montre combien le métier de géologue renferme des océans de mystères et des montagnes d’aventures insoupçonnées ! Devenir géologue, c’est avant tout observer et tenter de comprendre. Mais c’est également chercher la place de l’Homme dans cet univers minéral qu’est notre planète, globe idéalement situé dans notre système solaire et lieu d’accueil de la Vie.
Je suis persuadée d’une chose : il n’y a pas de sciences sans rêves ni imagination et les sciences de la Terre en sont un bon exemple. Car devant cette mécanique terrestre fascinante et ces phénomènes si démesurément grands à l’échelle humaine, notre première action en tant qu’être « pensant », la peur passée, a été l’observation, puis l’élaboration d’hypothèses permettant d’expliquer l’inexplicable. Sont ensuite venus l’expérimentation menant à la déduction pour aboutir à la connaissance.
« Papa, quand je serai grand, je serai géologue pour connaitre tous les secrets de la Terre ! » Il y a quelques décennies, la réponse aurait pu être « oui, mon fils ! » car cette profession était avant tout, jusqu’au milieu du XXème siècle, une « histoire d’homme ». Mais, les temps changent et, heureusement, les sciences de la Terre ont accueilli de plus en plus de femmes.
Il faut bien constater que les sciences géologiques embrassent des domaines extrêmement vastes. Chacun y trouve sa place. Tous ensemble liés par cette passion et cette curiosité insatiable de trouver des réponses à nos questions, à nos préoccupations en tant que terriens. Cette Terre, c’est notre sol, nos racines, le début et la fin de notre histoire, notre berceau et notre tombeau. Parfois respectée, mais finalement peu appréciée tellement nos existences nous semblent autrement plus dignes d’intérêt. Souvenons-nous pourtant que si les dinosaures ont régné sur Terre plus de 200 millions d’années, l’Homme moderne n’affiche guère au compteur plus de que quelques petites centaines de milliers d’années !